Histoire

Premier voyage comme piéton

Cela paraît incroyable, mais 1,5 km à pied suffisent pour rejoindre notre appartement de vacances à Calvi en transports en commun ! Plus précisément, ça fait 350 m de la maison jusqu’à la gare de Zufikon, puis 300 m de l’arrêt de bus Porto Vado à Savone, puis 500 m du port de Bastia jusqu’à la gare de Bastia et 350 m de la petite gare de Calvi jusqu’à notre appartement de vacances.

Le voyage commence ce dimanche avec le S17 jusqu’à Dietikon. Je pars un peu plus tôt pour ne pas rater la correspondance à Dietikon. On continue avec la S12 jusqu’à Zurich. Depuis Zurich, l’EuroCity va directement à Milan. Un conseil d’initié : prendre place à l’arrière du train. Moins de monde donc plus calme, parce qu’il circule seulement jusqu’à Chiasso. Aller à l’avant du train à Chiasso.

Les billets de train pour le trajet en Italie s’achètent via Trenitalia, y compris la réservation obligatoire. Il est même possible d’acheter le billet de bus pour la liaison de Savone à Porto Vado.

Le train a eu un problème technique mineur. Il est ainsi arrivé à Savone avec une demi-heure de retard. Malheureusement, c’était un peu trop tard pour le bus. Au lieu de me renseigner pour un autre bus, j’ai décidé de marcher les 7-8 km. La majeure partie du parcours longe la belle plage de sable.

Il n’était pourtant que 18 heures, mais il ne se passait plus grand-chose sur la plage. Quelques personnes se sont baignées dans la mer, d’autres ont promené leur chien. Il y avait presque plus de pêcheurs que de baigneurs ! Marcher sur la plage est plus intense que dans sur un trottoir. À mi-chemin, j’ai commencé à trouver ça long. J’ai vu un arrêt de bus où, par hasard, un bus pour Porto Vado partait quelques minutes plus tard.

Le ferry de Corsica Ferries était déjà prêt le long du quai avec un départ prévu à 21h. En pratique, le ferry n’a quitté le port qu’à 23 heures pour des raisons opérationnelles. Cela n’avait pas d’importance car il restait suffisamment de temps pour arriver à Bastia à 8 heures du matin.

C’est vraiment génial d’être piéton sur le ferry ! Sur la photo, on voit les voitures, bien alignées. Au lieu d’attendre dans la voiture d’être autorisé à monter à bord du ferry, on peut se rendre directement à la cabine. J’y ai laissé mon sac à dos avant d’aller tranquillement à la salle du restaurant de bord.

C’est bien de se faire plaisir. J’ai donc opté pour un menu à trois plats pour 37,50 euros. En guise d’apéritif, j’ai bu un Kir italien (avec du Spumante).

La cabine était prévue pour quatre personnes, alors que je n’avais réservé qu’une cabine pour deux personnes. J’ai pu dormir dans le lit double. Bercé par la mer, j’ai mieux dormi qu’à la maison.

Pour le petit-déjeuner, on peut choisir entre un petit-déjeuner standard ou le composer avec des plats individuels. Il y avait des œufs brouillés avec du bacon et des saucisses.

Le ferry est arrivé à Bastia comme prévu à 8h. Le temps suffisait largement pour les 500m à pied du port jusqu’à la gare. J’ai donc pris un cappuccino dans un bar.

En chemin, j’apprends que Calvi est la cinquième ville de Corse avec seulement 5’500 habitants y vivent. Etonnant que ça suffise pour ce classement, mais seulement 320’000 personnes vivent en Corse.

Voici de beaux graffitis à la gare de Bastia.

Le train est parti à l’heure à 9h16. Il n’y a pratiquement que des touristes qui montent à bord.

Le parcours du train est magnifique à travers l’île, puis le long de la mer à l’ouest. Le train est direct de Bastia à Calvi.

Dans le train, deux femmes sont assises à côté de moi. Elles viennent de Cambridge. Elles font un circuit de deux semaines en Corse et en Italie. Le train est un peu bruyant, mais nous engageons la conversation en anglais. Elles vont également à Calvi.

Peu avant Calvi, je filme avec enthousiasme mon nouveau potentiel club de tennis depuis le train. L’emplacement est fantastique, à moins de 100 mètres de la plage. Le club est accessible à pied ou en train depuis notre appartement.


Déjeuner au bord de la mer avec un excellent plat du jour à 19,50 euros.

Avant la visite de l’appartement, je fais le plein de saucisses fumées corses, de pâté et de maquereaux en conserve au supermarché local, Super U.

Je laisse mon sac de courses à la gare de Calvi avant de me rendre à l’appartement.

C’est intéressant. Je note que j’écris natuellement « appartement » et non « résidence secondaire ».

Devant l’immeuble, une émotion m’envahit pendant le court moment où j’attends l’arrivée de ma correspondante de l’agence immobilière. La décision d’achat a été prise rapidement. Elle est toutefois bien réfléchie. Ce ne sont ni des doutes, ni un stress lié à l’investissement. Je me rends compte que l’achat de cet appartement pourrait changer nos vies davantage qu’une « résidence secondaire ». Peut-être que nous passerons plus de temps que quelques semaines par an à Calvi, que nous nous ferons des amis, que notre centre de vie pourrait s’y déplacer.

La jeune femme de l’agence est arrivée. La visite s’est ensuite très bien déroulée. L’appartement a répondu à mes attentes. Il y a beaucoup d’espace de rangement dans les armoires intégrées. La chambre à coucher est suffisamment grande pour un lit de 2m10.

La vue sur la baie et les montagnes est tout aussi belle que dans l’autre appartement voisin.

Nous convenons de discuter à l’agence immobilière, située tout près. Là, je négocie une remise réaliste, acceptée par le propriétaire actuel quelques heures plus tard.

Le voyage de retour commence à 16h30. L’arrivée à Ajaccio est prévue à 21h et le départ du ferry à 23h59. Dans le train, je rencontre à nouveau des gens sympathiques. Cette fois-ci, il s’agit d’un jeune couple de Berne. Je leur montre quelques photos de l’appartement. La plupart des personnes qui voyagent par le train en Corse semblent partagent les mêmes idées. Ils apprécient la nature relativement intacte, aiment voyager en transports en commun et le font plutôt par choix que par obligation de budget.

Le train arrive à Ajaccio à l’heure prévue à 21h. Le point d’embarquement du ferry n’est pas très loin de la gare. Il peut être facilement atteint à pied, même avec un sac de courses relativement lourd.

Le ferry arrive un peu en retard. Le départ est retardé d’une demi-heure. Je suis content que mon épouse ne soit pas venue avec moi cette fois-ci. Malgré l’euphorie, je commence à être fatigué.

Le ferry arrive le lendemain avec une heure de retard sur l’horaire prévu. Je ne peux plus réussir à prendre le train prévu dans mon programme de voyage. Malgré le tarif flexible, je ne peux pas prendre le train suivant parce qu’il est complet. Je prends le train régional départ maintenant à 12h35 au lieu de 9h16.

Le voyage en Corse peut réserver des surprises au niveau du programme et des horaires.

Finalement j’arrive à Zufikon à 18h36, où il pleut. J’ai assez de temps pour manger quelque chose avant d’aller jouer au tennis avec mes amis à Birrhard à 21 heures. L’entraînement de tennis s’est bien passé. Dans les transports en commun, on peut se lever, se dégourdir les jambes, ça aide !

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